lundi 10 janvier 2011

Le voyage immobile


Dans ce tableau qui est une œuvre surréaliste, qui reprend des éléments qui se veulent symbolique.

La partie noire, symboliserait la nuit et le mystère des constellations ou encore/et aussi le passé, et la partie claire le jour/et ou le présent ou ce qu’il reste à venir, puisqu’on voit que des fleurs nouvelles, jaillissant de ruines essayent de repousser, malgré tout… Quand à la partie noire une main… tenant un pantin, une marionnette… main de Dieu où autre mystère insondable, toutes les interprétations sont possibles…

Mais inconsciemment, le tableau est inversé, comme s’il fallait le regarder dans un miroir (façon Léonard de Vinci qui écrivait à l’envers, un tableau à décrypter de façon spéculaire), pour qu’il prenne tout son sens, car la logique veut que sur la ligne du temps, si on devait dessiner une ligne, comme en mathématiques, on part toujours de la gauche (le passé) pour aller vers la droite (présent/futur)….

Anomalie, illogisme, mystère de l’inconscient ou encore hasard, grand mystère, comme la nature humaine et nos origines mêmes.

Mais si on resitue le tableau, en regardant au travers du miroir, on constate que la partie droite du cerveau, symbolisé par un collage d’engrenages (je cours dans ma tête) se retrouve en fait à gauche. Et le côté gauche où les fleurs imaginaires sont collées au visage, se retrouve alors à droite. Référence logique au cerveau droit qui représente le créatif le langage imagée, et gauche, tout ce qui est analytique, verbal, logique… « La spectatrice de l’irréel » justement irréel, puisque qu’il faut remettre les choses dans le bon sens, qui semble paisible et sereine comme en attente, tourne le dos, en regardant sa propre image, comme si elle remettait tout cela en place.

Le personnage central, qui semble « attaché comme une ile », boulonné même, est la même personne symboliquement parlant que la jeune fille au chapeau rouge (mais qui elle est libre), qui tourne le dos au spectateur de façon volontaire, comme si elle regardait justement son image dans le miroir… Un face à face avec soi même, un voyage immobile… qui permet de remettre en route les engrenages, qui inversés sur la ligne du temps, s’étaient enrayés…

Avec cette particularité dans la toile, qu’il y a une coupure nette, un effondrement…. Et que la partie où les fleurs repoussent, en opposition à la partie du tableau qui prend les 2/3 (sur la droite) et semble encombré, il n’y a, au dessus des fleurs nouvelle, qu’une étendu de ciel bleu, de vide et d’inconnu en somme…

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